[Avril 2014] Le marathon de Paris (VOTES)

Je suis Gloria, et j'ai décider de tous faire pour gagner le marathon. Je pensai déjà faire une grande fête pour célébrais ma victoire.mais j'avais oublier un détaille, je ne suis absolument pas forte pour le sport!

mon génie m'a sauver:

J'allais gagner, j'en étais persuadé. Je figurais parmi les plus grands athlètes d' Isla Paradiso , mon nom apparaissait dans tous les grands magazines sportifs et on pouvait voir mon visage sur les chaînes consacrées elles-aussi au sport. Mon sponsor était l'un des hommes d'affaires les plus influents du pays ; Paul Greyson, dirigeant d'une des plus grandes entreprises de textiles du monde entier. De plus, je savais bien que j'étais le favori des spectateurs, toutes les personnes que je croisais tombaient sous mon charme, étant donné mon physique de rêve cela n'est pas étonnant. J'accumulais les conquêtes amoureuses depuis environ quatre ans. Je ne pouvais même pas citées le nom de toutes les jolies demoiselles avec qui j'étais sorti, sauf une ; Lucia. Elle est mon rayon de soleil. C'est la plus belle femme et la plus douce que j'ai jamais rencontré. D'ailleurs, j'étais persuadé qu'elle s'était postée quelque part sur le côté de la route pour me regarder courir.



Mais revenons-en à nos moutons, ou plutôt à notre marathon. Je courais avec grâce, tel Moise marchant sur l'eau, j'en étais convaincu.



Mes adversaires étaient loin derrière, il devait y avoir seulement deux personnes devant moi, et je comptais bien les dépasser et gagner ce marathon. J'accéderais ainsi aux Jeux-Olympiques de l'année suivante. A cette pensée un sourire apparut sur mon visage. Oui, j'allais gagné. La chaleur devenait oppressante car le soleil était à son zénith et de la sueur perlait sur mon front, dégoulinant sur mon visage pour enfin s'écraser sur mon t-shirt, qui me collait à la peau. Je savourais la chaleur de ce début d'après-midi. Je me demandais qui figurerais à côté de moi sur le podium.
« - Carlos ! Carlos ! Houou !
-Oh là, il est trop beau ! »

Je tournais la tête vers la droite, trois adolescentes me regardaient, elles étaient dans tous leurs états.

« - Salut les filles ! Lançais-je.
-Oh vous avez entendu ? Il a dit salut ! S'extasia l'une d'entre elles.
-Oui, il nous a parlé ! Rajouta une autre.
-Vous voyez, je vous l'avez bien dis qu'on le verrai ! Affirma la dernière. »



Je me détournais d'elles pour me concentrer sur ma course lorsqu'elles entonnèrent en chœur :
« Carlos ! Carlos! Carlos ! Tu vas gagner ! Carlos ! Carlos ! Tu vas gagner ! »

Et ce jusqu'à ce qu'elles m'eurent perdu de vue.

Il faisait vraiment une chaleur écrasante. Je suais à grosses gouttes et je sentais mes muscles se contracter dans mes mollets, mes nattes se balançaient au rythme de ma course et au loin, j'entendais la rumeur de la foule. Je me disais que je me rapprochais dangereusement de la ligne d'arrivée lorsque j'aperçus deux personnes devant moi.



Même de dos je les reconnus instantanément. Cécilia Tobah et Karim Givinni. L'une championne d'athlétisme de Sunset Valley, l'autre vainqueur d'innombrables prix sportifs, il excelle dans tous les domaines sportifs. Je savais que je pouvais les dépasser, je le savais. C'est pourquoi j’accélérais mon rythme de course au maximum. J'étais près d'eux, j'aurais pût les toucher si j'avais tendu la main. J'accélérais encore, mes muscles commençaient à chauffer. Je les dépassais enfin, mais je ne ralentis pas pour autant, au contraire, j'attendis d'être assez loin d'eux puis je diminuais enfin mon allure. J'étais essoufflé. C'était sûr à présent, j'allais gagner ! Une joie immense m'envahit, j'entendais déjà les cris des spectateurs dans ma tête, je les voyais m'acclamer tandis que je montais sur le podium et occupais la première place, je sentais la lourde médaille en or pendre à mon cou. Un bruit me sortit de mes pensées. Non, pas un bruit ; des foulées et le son d'un souffle. Je tournais la tête. Un homme. Un adversaire. Enrique Leoni, amateur de course.




Je devais rêvais. C'était son tout premier marathon, il ne pouvait pas me doubler. Il ne pouvait pas gagner. Il fallait que je me ressaisisse, il ne m'avait pas encore rattrapé, et je ne lui en laisserais pas l'occasion, d'ailleurs. J'allais accélérer une fois de plus lorsque je me rendis compte que je n'entendais plus ses pas. Je tournais la tête et m'aperçus qu'il s'était arrêté, à bout de souffle.
« -Alors, on fatigue ? Demandais-je moqueusement.
Il me jeta un regard noir. Je conclus donc que je ne craignais plus personne. J'avais devancé tous mes adversaires. Je me demandais quel discours de vainqueur j'allais tenir tandis que les caméras m'interrogeraient après ma victoire lorsque une douleur envahit mon ventre. J'avais l'impression qu'on me poignardait, mes entrailles bouillaient de l'intérieur. Que se passait-il ? C'est alors que me revins en mémoire les flageolets du déjeuné.
« Non, pas ça...pensais-je »
J'avais terriblement besoin d'aller au toilettes, je le sentais. Les flageolets ne m'avaient jamais réussi, mais je n'étais jamais tombé malade par leur faute non plus ! Mais avec la course et la chaleur... Je devais aussi avoir attrapé une insolation... Un cri retentit au-dessus de ma tête, je levais les yeux et vu une mouette. C'est alors que mon pied se tordit sur un caillou, une douleur vive m'envahit la cheville. Tous mes muscles se raidirent d'un coup et mon corps tomba lourdement sur le goudron brûlant. Je perdis connaissance pendant un court instant



Je ne réalisais pas encore ce qui m'arrivait. Une infirmière mobilisé spécialement pour le marathon me rejoint alors en courant.

«  Vous êtes Carlos ? »

Elle enchaîna aussitôt :

«  Que s'est-il passé ? »

Elle ne me laissa pas le temps de répondre :

«  Oh mon dieu ! Laissez moi voir ça. »

Soudain, Enrique surgit dans mon champs de vision, il tourna sa tête en ma direction et me lança, le sourire aux lèvres :

« -Alors, on fatigue ? »

L'infirmière saisit alors ma cheville, me déchaussa et la tâta, provoquant ainsi des hurlements de ma part, mais pas seulement de douleur, aussi de la rage qui bouillonnait en moi. Si j'avais pu le faire, j'aurais gommé ce sourire mesquin du visage de Enrique et je lui aurais ravalé la façade. Mais il s'était déjà éloigné et je n'étais pas en état de tenter quoi que ce soit. Des larmes de rage et de déception coulait abondamment sur mes joues. L'infirmière me lança un regard emplit de compassion, ce qui m'exaspéra d'autant plus.

« - Les brancardiers vont arriver et vont vous évacuer, vous êtes hors course » M'annonça l'infirmière.

Je le savais déjà mais le fait de se l'entendre dire provoqua une vague de tristesse en moi. Moi, le meilleur athlète de l'île, forcé d'abandonner la course à cause des flageolets du déjeuner, d'une mouette et d'un caillou. Ma réputation était ruiné. Soudain, retentis un cri, ou plutôt des milliers de cris, ceux des spectateurs. Enrique avait dût franchir la ligne d'arrivée sous les acclamations de la foule en délire. Il était déclaré vainqueur, à mon plus grand damne. Toute ma colère se dissipa et laissa place à la déception. J'étais déçu d'avoir perdu, de ne pas avoir été à la hauteur et de m'être moi-même déçu. Le marathon était  fini, tout comme ma carrière d'athlète.

J'étais à présent sur le chemin. Je faisait le trajet du marathon plusieurs fois auparavant pour m'entraîner à tenir le coup. J'admirais le paysage  tout en courant à bon rythme. J'avais l'impression de ne jamais être passée par ici. Je tournais à présent vers la gauche. Pour paysage, quelques arbres verts. J'étais seule sur le chemin, était-ce normal ?




Malgré tout, quelque chose me dérangeais.  En fait je m'en fichais, pour moi, l'important était de gagner. Si jamais je ne gagnais pas, c'était la catastrophe.  Que le chemin était long ! Si j'étais seule, ça voulait peut être dire que mes concurrents étaient derrière moi, mais c'était génial !
Je ne sais pourquoi je ne regardais plus où j'allais. J'étais comme ensorcelé par ce magnifique paysage. De longues minutes plus tard, j'arrivais à un petit étang.




Je regardais tout autour de moi, mais je ne savais plus d'où je venais. J'étais perdue définitivement. Comme j'avais pensé que je pouvais me perdre, j'avais bien évidement passé en revue ce que je devais faire. Alors mon réflexe premier était de prendre mon téléphone si j'avais un brin du misérable réseau que j'utilisais touts les jours.




Mais rien.  C'était horrible, pourquoi cela arrivait à moi ? Je réfléchissais à comment j'allais m'en sortir. Tout d'abord il me fallait un planning. Pour survivre, il me fallait bien évidement de la nourriture. Et miracle, il y avait un étang. Il fallait juste espérer que les poissons viendraient aujourd'hui. Après, faire un feu pour me réchauffer et faire cuir les poissions. Bien que l'on était au printemps, la nuit resté fraîche. Et puis, il fallait pensait à faire une cabane pour me protéger des inconvénients de la nuit en forêt ! Je commençais par construire ma canne à pêche. Une fois construite, je me mettais à faire ce qu'il me restait à faire, pêcher.



J'avais récolté bon nombres de poissons, enfin pour un jour ! La nuit commençait déjà à tomber, j'avais mis un temps fou à pêcher. Il fallait vite faire un feu sans allumettes ni briquets. Pourquoi ne fumais-je pas ! J'aurais dans ce cas là pensé à prendre un briquet et à cette heure ci, mon feu serait déjà prêt. Les minutes semblaient être des heures. Mais je réussis finalement à faire mon feu et je pouvais à présent faire cuir mes poissons.



Il fallait entretenir le feu mais aussi aller chercher du bois pour la cabane. Je décidais de laisser le feu quelques minutes. J'explorais le terrain pour voir si des branches étaient à ma porté, mais tout été hors d'atteinte. Je revenais à présent au feu. Il ne s'était pas éteint, quel soulagement !
Les bruits de la forêt ne me donnaient pas envie de dormir. Alors c'était un nuit agitée qui m'attendait.


Toute la nuit je m'étais occupé du feu. Dès que le jour s'était levé, mon tout premier réflexe fut de prendre mon téléphone. MIRACLE ! Du réseau ! Je décidais alors d'appeler tout de suite quelqu'un pour venir me chercher. De longues minutes passaient et j'avais l'impression que personne ne viendrait. Mais je  pouvais déjà apercevoir une forme jaune. Le taxi, il était là ! Je me précipitais vers cette forme.
Je n'avais finalement pas gagné le marathon, mais qu'importe, j'étais vivante c'était déjà ça!

Oh non ! Il grêle... Oh, une voiture, j'aimerais qu'elle s'arrête et qu'elle me demande de monter pour m'emmener à la ligne d'arrivée...



Mais non elle ne s'arrête pas ! En plus c'est vraiment pas pratique de courir en talons, j'aurais du mettre des baskets, mais bon, on sait jamais avec toutes ces caméras !




J'espère quand même que je vais gagner la course, je serais déçue sinon. Je sais bien que je suis pas très sportive et tout, mais l'important c'est de participer après tout. Et si ça se trouve je gagnerais. Mon petit ami sera fière de moi et il m'emmènera sûrement manger au restaurant pour fêter ça.
Je pensais pas que ce serait si dur ! Et cette montée monte tellement ! J'y arriverais jamais si ça continue comme ça !



J'ai mal aux pieds ! Vivement que tout ça soit fini ! Non  encore une montée ! C'est pas possible !  Bon allez, courage, je vais y arriver. Je vais y arriver ! Oh non, il se met à pleuvoir ! Je suis trempée ! Mes belles chaussures vont prendre l'eau...



Et mais je suis bientôt arrivée ! Mais c'est génial ! Je suis donc sauvée ! Oh, mais voilà Thomas !



Il est trop mignon !
Tu as gagné ma chérie !
Quoi ?
Tu es la première, je suis fier de toi !
Je suis trop contente, j'ai gagné le marathon !